ÇA : BIENVENUE À DERRY

Problématique

Comment faire ressentir la peur avant même d’avoir appuyé sur “play” ? Pour le lancement de la série HBO Original, « Ça : Bienvenue à Derry », inspirée de l’univers culte de Stephen King, HBO Max voulait marquer les esprits et installer la série comme l’événement horrifique de l’année.

Idée

Et si Pennywise prenait le contrôle de Paris ?
Le 23 octobre, MAI 69 a conçu et orchestré une journée entière de peur à ciel ouvert.
Dès l’aube, des centaines de ballons rouges ont envahi les ponts, les réverbères et les bouches de métro.
Une vision à la fois poétique et dérangeante, aussitôt partagée par des milliers de Parisiens intrigués.

Puis, le cauchemar a pris vie.
Des silhouettes inquiétantes des années 60 ont déambulé dans les rues, distribuant d’étranges cartes postales signées Derry.
Et au coucher du soleil, la Seine a accueilli la scène la plus glaçante :
Pennywise dérivant sur une navette fluviale, disparaissant sous un pont… avant de réapparaître, dominant la foule.

Une mise en scène pensée comme un film d’horreur à échelle réelle, prolongée par une campagne d’affichage contextuelle semant le doute jusque dans le quotidien des citadins :

« Au moins ici, vous êtes à l’abri. » (abribus)
« Vous voulez toujours visiter les Catacombes ? » (Denfert-Rochereau)
« Prochain arrêt : Derry. » (métro)

Des messages ironiques, subtils et délicieusement cruels, pour rappeler qu’à Derry — comme à Paris — personne n’est jamais vraiment à l’abri.